INTRODUCTION ET CHAPITRE I (Apostolat)
CHAPITRE II (Bistrot)
CHAPITRE III (Charité)
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas tout d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » Georges Bernanos, la France contre les Robots
Mon Principe et ma Fin, c’est Lui.
Notre si chère Patrie a subi par la Révolution Maçonnique dite « Française », un renversement sur le plan spirituel, c’est en 1905 par la Loi Combes que s’est réellement accompli l’entreprise d’élimination de Dieu dans la société civile. Comble du l’horreur, c’est Vatican II qui a fin par donner son aval pour que le Chirst ne règne plus sur les sociétés, encourageant les dernières nations Catholiques à se laïciser (l’Espagne de Franco en particulier).
Nous vivons depuis l’Athéisme d’État, et cela nous apparaît en particulier à l’école et à la télévision qui sont les deux bras armés de la République pour éloigner le plus possible les citoyens de Leur Créateur, jusqu’à Leur faire nier Son existence. La seule institution religieuse que l’on ne sépare pas de l’État est la Synagogue, pour citer feu Pierre Sidos… Je citerai de mémoire Monsieur l’Abbé Roger qui, dans un vibrant sermon sur la Famille, rappelait cette triste réalité “Vous pensez que l’école de la République sert à apprendre le calcul, la lecture, la science ? … Non non non, l’école laïque sert à arracher Dieu du cœur des enfants.”
Malgré cela, il est étonnant de constater sur la route, à quel point l’athéisme est rare.
Que bien des braves hommes que je rencontre croient en de fausses religions et spiritualités, en particulier toutes formes de Panthéisme, à l’Ésotérisme, à l’Animisme, au Bouddhisme ou encore l’Infâme Protestantisme, et l’Islam, c’est un fait. Mais ceux qui ne croient en rien sont rares.
Bien sûr il ne suffit pas d’amalgamer Dieu aux « énergies », à « l’Univers » ou autres fadaises issues des vues des Hommes pour être sauvé, mais ce besoin de transcendance, cette nature qui a horreur du vide interpelle, et montre à nouveau, que si nul n’influence l’Homme, si les diverses idéologies n’accomplissent guère leurs délétères besognes, il finira par chercher ce qui le dépasse et à se poser des questions métaphysiques.
Aucune civilisation digne de ce nom n’est pas bâti sur l’Athéisme, la nôtre bâtie sur le Matérialisme et le Libéralisme Libertaire court à sa perte, elle le sait et déjà Maximilien de Robespierre l’avait compris en érigeant un temple à la Déesse Raison, il faut promouvoir des fausses religions pour nourrir les brebis, afin d’éviter qu’elles aillent au Bon Pasteur, Notre Seigneur Jésus Christ, qui est « la Voie, la Vérité et la Vie ». C’est en sorte le pendant religieux de « l’opposition contrôlée » qu’on trouve en politique.
Dieu est le sujet de conversation le plus Universel qui soit. Il m’arrive parfois de tomber sur un prétentieux suffisant disant « ne plus croire en ces sornettes depuis longtemps », se targuant ainsi que cela est bon pour les abrutis et que lui n’en n’est pas un, mais cette opinion reste minoritaire parmi les Français qui me prêtent trajet ou logis. Je ne puis m’empêcher de constater une corrélation entre l’acte consistant à s’arrêter au bord de la route pour ramasser un Missionnaire Mendiant, et celui de rechercher la Vérité, et donc Dieu, qu’on sache ou non qu’Ils soient Synonymes.
Pour de nombreux Français, entendre le Saint Nom de Dieu est une agression, c’est pourquoi comme je le mentionnais plus haut, j’use de stratégie et fait en sorte, en particulier en autostop, de favoriser un climat faisant que mon vis-à-vis aborde le sujet par lui même, afin de désinhiber sa méfiance envers ce qu’il qualifierai de « prosélytisme » si je le précédais dans cette démarche.
Ma stratégie d’apostolat s’adapte à chaque âme qui croise mon chemin, Monseigneur Lefebvre, dans une lettre Pastorale aux Missionnaire d’Afrique 1954, parlait d’une « vertu psychologique », exhortant ses Pasteurs à une écoute attentive et compatissante des misères de chacun, afin de trouver ensuite, un moyen ou une parole qui puisse répondre à leur besoin. Un ami de trente années mon aîné, plein de sagesse naturelle me disait, « Avant de parler, considère toujours où en est la personne à qui tu t’adresse ». Ainsi il voulait m’inciter à plus de finesse et de diplomatie lorsque j’abordais des sujets politiques, moraux et spirituels afin que ma modeste intervention ne soit pas contre-productive.
Alors, en Mission, je me dis toujours, « comment rapprocher cet Âme de Dieu ? », il m’est aisé lorsque des Français me parlent de leurs regrets, de leurs divorces, de leurs adultères, de leur colères et de leurs passions, de simplement suggérer par des questions ou des doux conseils qui ne sonnent point comme des jugements, de rappeler où se trouve la Vertu, d’appeler à pardonner le prochain, à se combattre soi-même, à faire un pas vers Dieu… Saint Thomas d’Aquin nous enseignait les Vertus Sociales : la première ; dire la Véritié, la deuxième ; l’affabilité (montrer de l’affection et de l’amour au prochain, la troisième ; la libéralité, donner de ses biens, donc donner son temps, son argent et ses prières.
Je marche parfois en tâtonnant, mais sans scrupules, car le Seigneur est si Bon et Sa Très Sainte Mère me guident dans mes paroles et mes actions, je ne suis qu’un petit semeur, il y ait des terres qui sont fertiles, d’autres qui sont stériles, il y ait des terres que le Seigneur n’arrose que quand il est temps, je me détache donc du résultat et confie tous ces bienfaiteurs des villages de France à ma Bonne Mère, pour qu’Elle les emmène au Ciel pour louer la Sainte Trinité pour l’Eternité.
Elle (la Sainte Trinité), est au cœur de chacun de mes écrits et de mes chants, que je proclame fièrement chaque matin sur un marché de campagne, Il est la cause active et efficiente de tous les bienfaits que je reçois et que je tente de dispenser aux âmes dont je croise le chemin. Béni soit Son Saint Nom, pour la Sage parole passé par Sa Grâce en mon cœur pourtant ignorant, pour la Charité qu’Il m’insuffle, me portant à ne jamais trop m’emporter face aux blasphèmes, aux mensonges et aux péroquismes que j’entends si souvent d’ici et là… C’est encore par Sa Bonté et Sa Toute-Puissance, que je me trouve être intransigeant envers les égareurs mais toujours miséricordieux envers les égarés, c’est par Sa Grâce que je pratique la Sainte Vertu d’Espérance, qui disait mon aîné Bernanos « est un désespoir surmonté », que je me relève après chaque chute et que je repars au combat spirituel et temporel, pour Sa Plus Grande Gloire.
Que Son Nom soit Sanctifié, que les Neufs Chœurs des Anges et le prolifique Cortège des Saints du Ciel emmené par La Reine de Miséricorde, chantent Sa Louange et Sa Gloire pour l’Éternité, et “qu’enfin les Français se prosternent à nouveau devant Lui afin qu’Il nous rende le sceptre de l’Univers tombé de nos mains”, selon les mots bien choisis de Son Excellence le Cardinal Pie, Évêque de Poitiers.
Louis-Antoine de Partout, Servus Mariae
De bien justes observations et de bien belles réflexions sur cette modeste évangélisation en notre France déchristianisée !
Merci beaucoup, que Dieu vous bénisse toujours, par Marie.
Louis-Antoine.