Hommage au Menhir

Très chers lecteurs,

Tout Légitimiste convaincu que je suis, il m’est impossible de ne point rendre un vibrant hommage à ce modèle de droiture, de combativité, de résilience et de virilité intellectuelle venant de rendre son âme à Dieu, à l’age bien avancé de 96 Printemps. Quand bien même celui-ci s’est adonné au jeu de la Politique Politicienne que nous honnissons pour défendre notre Patrie de la manière qu’il aura jugé en conscience la plus efficace ; un devoir de mémoire nous incombe.

Il est indéniable, qu’il laissera son nom dans l’Histoire Politique Française du XXème siècle, et qu’il aura eu l’immense mérite d’insuffler un nouvel élan Patriotique et Conservateur dans un contexte post-68, où la pensée dominante Libérale-Libertaire, Progressiste et Anti-Française menaçait de tout engloutir et pervertir.
Cher Monsieur Le Pen, la France vous est redevable et nous vous regretterons, que Dieu vous absolve !

Il est du devoir de tout catholique d’exhorter ses Frères à prier pour l’âme d’un défunt qui lui était cher, c’est l’Acte de Charité le plus méritoire et le plus nécessaire qui soit, afin que l’âme trépassée quitte au plus vite les Flammes du Purgatoire pour glaner la Béatitude Éternelle. Alors je vous en prie, très chers lecteurs, offrez une Messe, un Rosaire, un jeûne, une pénitence ou une simple prière pour le Repos de son Âme.


Notre Dame des Âmes du Purgatoire

Si Monsieur Le Pen, a grandement tenté une frange des amoureux de notre Douce France, à croire en l’illusion démocratique, ce que nous déplorons, il a nonobstant défendu avec panache, persévérance et courage, au détriment de sa réputation, des valeurs et des idéaux qui nous sont chers en ces temps de déliquescence morale généralisée.

– Le Menhir a mené contre vents et marées, le combat pour la Vie, en se levant pour l’Abolition Loi Veil jusqu’à sa dernière campagne présidentielle en 2007, Loi qui permet de donner un prétendu « Droit » à tuer dans l’œuf 300 000 enfants Français chaque année, depuis presque un demi-siècle.
Il a défendu la Souveraineté Française, étant de tous les combats décisifs ; contre le Traité de Maastricht (1992), contre la liquidation de notre monnaie nationale (2002) et contre l’ingérence Européiste et Atlantiste dans les affaires Françaises de manière plus générale.
Il a lutté pour que nous ne nous laissions point submerger par l’Immigration Massive, dont nous subissons toutes les conséquences désastreuses aujourd’hui.
Rappelant toujours, qu’il ne fallait pas en vouloir aux Immigrés, mais bien à nos politiciens de gauche comme de droite, qui permettent qu’ils affluent par milliers pour faire baisser le Coût du Travail et provoquer un Chaos et des Conflits horizontaux irrévocables qui nous mèneront fatalement à la Guerre Civile.
Il a également voulu maintenir et sauver l’Industrie Française, les Métiers et la Paysannerie, liquidés par nos élites apatrides et mondialistes…
– Il fût des rares a vouloir restaurer une Justice digne de ce nom, prônant le rétablissement indispensable de la Peine Capitale pour refréner les pulsions criminelles des uns et des autres.
– Il a aussi dénoncé timidement mais tout de même courageusement, la « Religion de la Shoah », avec sa fameuse sortie sur le « Point de Détail », il s’est par ailleurs démené à dénoncer l’Antiracisme Institutionnel empêchant les Français de se défendre légitimement contre la submersion et la subversion.




Dans la Tradition de la Devise du Maréchal Pétain « Travail, Famille, Patrie », ce fils d’un Marin-Pécheur et d’une paysanne Bretonne, a su porter publiquement cet étendard, dont personne ne voulait durant plus de 60 années. Il a su créer ce Front très -ou trop- œcuménique, unissant des Patriotes de toutes obédiences (Catholiques de Tradition, Souverainistes déçus de la Trahison Gaulliste, Membres de la Nouvelle Droite, Nationalistes, Royalistes et même des électeurs trahis par la Gauche Sociale vendue à la Bourgeoisie et au Grand Capital).

Jean-Marie le Pen, c’était aussi un homme d’un autre temps, un temps que nous regrettons, doté d’une Culture, d’un Esprit, d’un Raffinement et d’un Humour édifiant, d’un Honneur et d’un Respect de la Parole Donnée, sans calcul politique ni compromission, d’une Force de rester toujours Debout, Bon Vivant et Jovial malgré les persécutions incessantes et violentes qu’il a du subir toute sa vie à cause de son combat pour la France.
Outre les coups des ennemis, il ne fût jamais mieux trahi que par les siens. Car sa propre famille de sang, et sa propre famille politique, l’a trainé dans le boue, a bafoué son héritage et trahi les Fondamentaux de son parti, tout en en profitant avidement de sa notoriété. Malgré cet aparté, je m’unis tout de même à la peine de celle dont je parle sans la nommer, et prie pour que celle-ci se repente devant Dieu, de ne pas avoir honoré son Père pour assouvir des ambitions électoralistes, à la seule fin de remporter une couronne périssable.

Encore aujourd’hui, lendemain de son décès, il entend d’outre-tombe les vautours crachant sur son cadavre, se réjouissant sans vergogne de son trépas, sans même avoir la décence de laisser à ses proches le temps du deuil, car vous le savez très chers lecteurs, nombreux n’ont plus le Respect des choses Sacrées comme nous l’avons souvent observé à la mort d’autres camarades comme Pierre Sidos ou le Professeur Faurisson ne citer qu’eux.



Je demeure fermement partisan du Règne du Christ-Roi, par son Lieutenant, Monseigneur le Duc d’Anjou, mais je ne reste pas indifférent et tenais à affirmer publiquement, la peine profonde qui est la mienne d’avoir perdu ce dernier vestige d’une France Libre et Réfractaire à la Bien-pensance, qui ne craint pas de rester attaché à ses Traditions, à son Terroir, à son Pays Réel et par dessus tout , à La Sainte Religion de ses Pères ; Catholique, Apostolique et Romaine.

J’ai une pensée émue pour tous mes amis et camarades qui l’ont mieux connu que moi-même et qui m’ont pour certain narré les moments partagés avec ce dernier ; Alain Escada, Yvan Benedetti, Roland Hélie, Philippe Randa, Bruno Gollnisch, Jerôme Bourbon, Pierre-Marie Bonneau, Martin Peltier, Dieudonné, Monseigneur de Cazenave, Son garde du corps Algérien…

Sans transition, je me plais à rappeler toujours, qu’élu plus jeune député de l’Histoire de France à la fin des années 50 pour le Parti Poujadiste, Monsieur le Pen fût l’un des rares à défendre les Algérois pour leur faire accéder à la Nationalité Française, pour enfin corriger l’injustice engendrée par le Décret Cremieux qui depuis 1870 Francisait « ipso facto » les Juifs Algériens, quand les Chrétiens et Musulmans de cette même Terre, restaient des sous-citoyens. Il était l’ami des Harkis et des Pieds-Noirs qui ont subi un sort si terrible à leur arrivée en France après la Liquidation de l’Algérie Française par le « Général » De Gaulle.

Toute personne, et j’en fais partie, ayant subi la calomnie, se voyant jeter sans raison les anathèmes fourre-tout que vous connaissez : « raciste, fasciste, antisémite, complotiste etc… », se sent lié d’une amitié et d’une compassion particulière, vis-à-vis de celui qui ces dernières décennies, plus que tous les autres, a subit ces quolibets gratuits et non-étayés pour discréditer sa personne et ses propos qui faisaient peur au Pouvoir en Place.
Combien comme moi, ont grandi, par la faute de la Propagande des Médias de Grand Chemin et de l’école de la République, dans une haine viscérale de cet homme, pourtant défenseur infatigable de la France et des Français ? Combien se sont contentés de prendre pour argent comptant les accusations les plus ignobles dont le tribunal médiatique l’a accablé, sans même les vérifier ?

Je laisse la parole au Menhir, pour conclure mon pauvre et indigne hommage, qui nous livre sa vision de la France et de l’Héritage que nous avons le devoir de défendre, jusqu’à notre dernier souffle, comme ce fût son cas.

 » La France dont nous avons hérité, c’est celle de Sainte-Clotilde et de Sainte Geneviève, de Saint-Bernard et Saint-Benoît, la France de Jeanne d’Arc, celle de Saint-Louis, la France des cathédrales et des hauts lieux qui nous approchent du ciel, le Mont-Saint-Michel, le Mont Sainte-Odile, le Puy, Lourdes, Sainte Anne d’Auray, Marceilles en Limoux ou Citeaux. Que dire de notre langue qui perdure, de la chanson de Roland qui a mille ans, et a été illustrée dans tous les genres, que ce soit en prose ou poésie, roman ou philosophie, histoire ou théâtre, homélies religieuses, éloquences politiques et autres plaidoiries judiciaires… «  Jean-Marie le Pen

Qu’il repose en Paix,
par l’Intercession de Sainte Jeanne d’Arc,
qu’il aimait si Fidèlement révérer, honorer et louer !


Louis-Antoine, Servus Mariae


4 commentaires sur « Hommage au Menhir »

  1. Un grand merci pour ces lignes en hommage à notre Menhir ! Tout royaliste que nous sommes, nous voyions.pour lui car il défendait nos idées.
    Il faut continuer à soutenir Marine, très bien accompagnée par des personnes que je connais.
    De plus Bruno Gollniish est un de mes amis et pense comme nous
    Encore merci , cher Louis Antoine

    1. Merci pour le compliment cher Monsieur.
      Votre jugement sur le soutien à sa fille vous appartient, pour ma part, je n’ai rien à voir avec cette personne.
      Je n’en dirai pas plus aujourd’hui car celle ci est en deuil de son père et celà serait indécent, mais je developperai une prochaine fois si vous le voulez.

      Brun Gollnish est un homme charmant que j’ai eu l’honneur de rencontrer sur l’un de mes concerts en Bretagne, il nous a gratifié d’un discours sans note d’une heure avec une energie et un panache à couper le souffle à son age, j’étais fort impressionné.

      Que Dieu vous bénisse,
      Louis-Antoine, Servus Mariae

  2. Merci Louis-Antoine. Je me retrouve très bien dans ton témoignage, étant moi-même un enfant « touchepasàmonpote » des années 80, puis étudiant antifa rebelle des années 90. Cela m’a pris un certain temps (celui de l’éveil politique), et en 2007 justement j’ai fait un rêve : j’étais avec J-M le Pen dans le grand jardin d’une propriété très bien tenue, par un très beau temps. Il riait. A gorge déployée. D’un rire très communicatif, très sain. Ce rêve m’a fait réaliser son humanité… et rendu irrécupérable par le camp du bien ! Salutations
    J

    1. Merci pour ton témoignage, c’est une belle anecdote ce rêve, pour ma part mon declic a été de m’apercevoir que l’homme était drôle, c’était mon « péché mignon » de regarder ses saillies en prétendant intérieurement le détester… puis petit à petit je m’y suis attaché et j’ai découvert l’homme exemplaire qu’il était.

      Salutations Mariales !

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