Miserere Nobis



En cet anniversaire à la fois triste et glorieux de la sordide exécution du Père de la Nation par ses propres enfants, du martyr de ce Juste qu’était le Roy Louis XVI et de sa naissance au Ciel, il m’est impossible de n’avoir quelques mots pour notre Bon Roy.


Lui qui n’avait pas été élevé à régner, lui qui s’est retrouvé orphelin si jeune, comme son grand père Louis XV le Bien-Aimé. En effet, le jeune Louis de Bourgogne, futur Louis XVI, avait 10 ans au décès de son père Louis de Bourbon, et 12 ans quand sa mère Marie-Josephe de Saxe quitta ce monde.
Lui qui malgré sa grande souffrance, aimait son peuple d’un amour sincère, tendre et paternel.
Lui que les physiocrates, Turgot et Maurepas en tête, ont acculé et abusé à la suite de son sacre précoce.
Ce bon chrétien, fidèle époux, père dévoué, mais aussi bon vivant, amoureux de chasse et de gueuletons, ce brave homme d’une espérance édifiante jusqu’aux derniers instants de sa vie dans la prison du temple d’où il ne cessa d’être un exemple de résilience pour sa sœur Madame Élisabeth, pour Marie-Antoinette, le dauphin Louis XVII et Madame Royale sa fille.
Lui, dont le règne nous a offert notre dernière victoire retentissante sur la Perfide Albion lors de la bataille de la Chesapeake (5 septembre 1781).

Malgré les reproches qu’on peut lui faire sur le plan politique, et que j’aurais la décence de taire en ce jour, il est un modèle pour nous Français, et une personne à imiter dans ses vertus. J’en resterais là, car mes mots sont bien indignes d’un si grand souverain.


En ce jour, prions la Très Sainte Vierge Marie pour le repos de son âme, pour qu’elle apaise le courroux du Seigneur, pour qu’Il pardonne les ignominies commises par les révolutionnaires contre la Sainte France et contre Son Oint, et qu’il nous pardonne également nos iniquités, notre tiédeur et notre irrévérence, qui blessent Sa Divine Majesté.

!

Louis-Antoine, servus Mariae

Un avis sur « Miserere Nobis »

  1. Bien sûr on ne peut pas résumer la vie de notre bon Roi à un article seulement. Une bibliothèque ne suffirait pas. Je dirais un homme moderne, qui a aimé les sciences. Entre autres. Bonne fin d’après-midi à vous.

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